« Une mise délicieuse, des gants à ganter des mains de poupée, un corsage coupé par un artiste, la toilette et les mille riens qui la font valoir, les jolies attitudes, le piquant du maintien, la fantaisie du geste, le caprice du corps et du mouvement, le frou-frou, ce bruit de soie de l'élégance, elles avaient tout ce dont la Parisienne fait son charme et, sans être belles, elles trouvaient le moyen d'être presque jolies avec un sourire, un regard, des détails, des apparences, des éclairs, de l'animation, un certain petit tapage de physionomie ».
Edmond et Jules de Goncourt, Renée Mauperin, 1864
La Parisienne, hier photographiée par Robert Doisneau, Willy Ronnis ou Cartier-Bresson, habillée-déshabillée couture ou haute couture, symbole du chic universel et impertinent, est vue comme un dévoreuse de macarons, pédalant en talons hauts, porteuse de sacs Hermès vintage et de jeans blanc en hiver, profite de Paris Plage, et reste à l'affut de la dernière exposition.